Séance de conciliation de vendredi 25 novembre.
C’est avec une grande déception que les membres du comité de négociation ont constaté que l’Université Laval a choisi la voie de l’affrontement
En effet, c’est ce vendredi 25 novembre, de 13h00 à 17h00, qu’a eu lieu la première séance de conciliation. Le SEUL-SCFP-2500 réclamant qu’il y ait un amendement des demandes patronales afin qu’il soit possible de débuter une négociation de bonne foi, l’Université est restée sur ses positions.
Ainsi, l’Université désire toujours abaisser le coût des assurances collectives en transposant ce coût sur les personnes syndiquées. Elle s’attaque toujours aux dispositions concernant la sécurité d’emploi se donnant la possibilité de congédier aisément du personnel avec ou sans sécurité d’emploi. Elle aimerait toujours faciliter la surveillance électronique de son personnel (écoute électronique, logiciels espions, etc.). Elle retire toujours les dispositions permettant la reconnaissance des acquis, soit la reconnaissance de la scolarité supérieure ou l’expérience pertinente aux attributions de l’emploi. Elle retire toujours les dispositions concernant la reconnaissance de l’ancienneté ou les rend inopérantes, désire toujours transférer les sommes qui sont réservées au perfectionnement afin de les utiliser à d’autres fins. Elle désire toujours rendre passible de sanction disciplinaire toute communication d’informations avec un tiers, y compris de l’information de nature publique. Elle veut toujours couper des emplois en facilitant la sous-traitance. Elle veut toujours que le personnel soit parfaitement mobile, d’une unité à l’autre, sans contraintes. Elle veut toujours avoir la possibilité d’abolir des postes en y laissant la personne en place. Elle ne plus permettre l’avancement d’échelon annuelle sans passer par une évaluation etc, etc, etc …
De plus en plus, l’Université démontre qu’elle cherche la confrontation en déposant un cahier de demandes vidant de tout son sens la convention collective, en lui retirant toute contrainte objective pour ne laisser place qu’à l’arbitraire, sans possibilité de recours.
Dialogue de sourds, la conciliation n’a servi qu’à augmenter d’un cran les tensions. La possibilité d’un conflit de travail majeur est bien réelle, que ce soit par le biais d’un lock-out ou de moyens de pression lourds, lesquels devront être avalisés en assemblée générale. À moyen terme, la session d’hiver sera en jeu. Les étudiants auront des décisions à prendre pour la prochaine session. Ce sera l’Université Laval qui portera l’odieux de prendre les étudiants et étudiantes en otage.
Syndicalement
Le comité de négociation
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