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Seul-Express no 288 / Près de 50 postes permanents coupés à l’Université ! Sans compter les temporaires ! Un début ?

Un silence gênantL’Université s’est fait imposer par le gouvernement des baisses budgétairesde l’ordre de 42 millions $ pour cette seule année. L’an prochain, plus de 10millions $ s’ajouteront à ces coupes. Que fait l’Université ? On se ledemande. Si le recteur déchirait sa toge à la seule annonce d’unepossibilité de compressions sous le précédent gouvernement, il se faitétrangement muet sous le gouvernement actuel où son collègue FrançoisBlais, ex-doyen, est maintenant ministre. À moins qu’il y ait une complicitéentre le Ministre et la direction de l’Université Laval.Pourtant, les conséquences de ces coupes sont sans précédent. Alors quedéjà nous sommes toutes et tous submergés de travail, la charges’alourdissant sans cesse, près de 50 postes permanents sont coupés. Etc’est sans compter les coupes à blanc qui s’effectuent parmi les rangs dupersonnel temporaire. C’est sans compter toutes les autres coupes dontcelles dans les primes dont la prime de disponibilité. Le ministre Blais avaitannoncé ses couleurs : « Il est possible de couper dans l’administration ».Le recteur a répliqué par un silence béat. Pas un mot. Rien. Nada.Un travail nécessaire, au service des étudiants et de la communautéuniversitaireL’Administration, c’est nous. Sans nous, ce sont des étudiants et étudiantesqui ne recevront pas des services auxquels ils ont droit. Ce sont desétudiants et étudiantes qui verront leurs dossiers s’empiler. Ce sont lesprofesseurs, les chercheurs qui n’auront pas leurs documents, leursdemandes de bourses, de subventions dans les temps requis. Ce sont desportes qui ne s’ouvriront pas, des tuyaux qui fuiront, des locaux quiresteront obscurs, des systèmes informatiques qui « planteront », le risqued’une catastrophe si une chaudière de chauffage explose, etc., etc., etc.La convention collective : une mesure de protection pour le personneltemporaireDevant cela, nous appliquerons la convention collective au sens strict, aupied de la lettre. Déjà, nous avons réclamé par voie de grief l’affichage deprès de 100 postes dont l’Université en retarde indûment la dotation. Despostes qui, lorsqu’ils seront affichés, permettront le changement de statutde personnes temporaires à personnes salariées permanentes lorsqu’ellesy auront accès.Le personnel temporaire est maintenu artificiellement dans la précaritélorsque l’on reconduit à perpétuité leurs contrats plutôt que d’afficher ce quiest en réalité un poste permanent. Ces personnes maintenues dans laprécarité, ces faux-temporaire à qui on nie la possibilité d’accéder à lapermanence doivent être protégés. C’est pourquoi nous demanderons auxtribunaux d’ordonner la création de postes puisque l’Université, par lareconduction successive de ces contrats, tente de nier l’évidence : ce sontdes postes permanents et non pas temporaires.Faire le travail pour lequel nous sommes payés, pas plus !Dans ce contexte, il est d’autant plus important que vous appliquiez ausens strict les conditions de travail auxquelles vous avez droit : être payéen temps régulier pour votre semaine normale et en temps supplémentairepour toute période qui est en surplus, prendre ses pauses. S’il vous estimpossible de réaliser le travail que l’on vous impose dans le respect devos conditions de travail, demandez à votre supérieur qu’il vous indiquequelles sont ses priorités, qu’est : que l’on met de côté, que l’on retarde àplus tard et, à défaut, qu’il vous accorde du temps supplémentaire…payé, etn’oubliez pas, vous avez qu’un seul supérieur immédiat selon la conventioncollective. En faisant cela, c’est peut-être votre poste que vous sauverez !Ou celui d’un collègue temporaire.

Respecter ses conditions de travail et les fairerespecter, c’est encore la meilleure façon de faire ensorte que vous et vos collègues conserviez vosemplois, des emplois de qualité.

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