Historique

Avant d’être le SEUL, ce syndicat regroupe les salariés de diverses institutions d’enseignement. Outre l’Université Laval, citons le Séminaire de Québec, l’Institut des sourds-muets, les employés de la Confédération des syndicats nationaux, l’Archevêché de Québec, etc. Ce syndicat voit le jour en 1946. La naissance du Syndicat des employés de l’Université Laval peut être considérée comme une renaissance d’un syndicat à bout de moyens; il veut quand même survivre. Il lui reste la possibilité de ce faire à l’intérieur de sa structure ou en procédant selon le code du travail de l’époque.

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Depuis quelques années déjà, les exécutifs qui se succèdent à la direction se plaignent du piètre service qu’ils reçoivent de la Fédération nationale des services et de la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Le malaise s’amplifie lorsqu’à l’automne de 1968, les dirigeants de la CSN mettent en tutelle le Syndicat national catholique des employés de maisons d’éducation de Québec pour la deuxième fois de son histoire. C’est à l’occasion de la refonte des statuts que le conflit éclate. La période légale de maraudage étant arrivée, le Syndicat canadien de la fonction publique entre alors en scène.

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Après quelque mois d’attaques diverses, de reproches multiples et de nombreux affrontements entre les parties, le Commissaire enquêteur du ministère du travail décrète qu’il y aura vote afin de déterminer, laquelle des associations sera accréditée pour représenter l’ensemble des employés de soutien de l’Université Laval. Il faut un deuxième vote avant que le Commissaire détermine que le Syndicat canadien de la fonction publique détiendrait l’accréditation. C’est sous le nom de Syndicat des employés de l’Université Laval, SCFP section locale 2500, FTQ-CTC que le ministre du travail et de la main d’oeuvre délivre le certificat d’accréditation le 2 mars 1970.

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Dans son rapport au conseiller technique, l’organisateur de la CSN, monsieur Lucien Giroux, souligne qu’il «…avait mal évalué la volonté des membres à acquérir leur autonomie, de même que leur capacité de la réaliser…». Pourtant, la CSN soutenait «…que la qualité des services aux membres est subordonnée aux objectifs institutionnels des organisations.». C’est la piètre qualité des services offerts qui est à l’origine de la désaffiliation du syndicat des employés de l’Université Laval, est-il utile de le rappeler. Pour leur part, les employés du Séminaire de Québec demeurent avec la CSN le temps nécessaire pour se réorganiser et de joindre les rangs du SCFP eux aussi.

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De leur côté, les employés sous octrois de l’Université Laval demeurent avec la CSN pour encore cinq ans. En effet, en 1975, le SNEUL (Syndicat national des employés de l’Université Laval) et le SEUL signent un protocole de service qui mène à une fusion complète quelques temps après. C’est lors de l’assemblée générale régulière du 19 mars 1975 qu’il est unanimement résolu de dissoudre le SNEUL, et de donner tous ses biens au SEUL. Le SNEUL compte à ce moment 175 membres. Les dernières écritures dans les livres datent du 19 mars 1975. Cependant, il y eut référendum en avril, conformément à la résolution de mars, et ce n’est qu’en juin, confirmé par la signature de la convention collective le 16 août 1976, qu’après sept ans de séparation, le personnel de soutien de l’Université Laval est à nouveau réuni.

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Le SEUL vivra le gel des salaires du gouvernement Trudeau, participera au Front commun du gouvernement Bourrassa, subira les coupures salariales du ministre Parizeau, vivra une troisième tutelle au passage du XXème au XXIème siècle. Et dire qu’il y en a encore qui prétendent qui ne se passe rien au syndicat.

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C’est tout ce contexte, et un peu plus, qu’on retrouve dans le livre 50 ans d’histoire : le Syndicat des employé(e)s de l’Université Laval (SEUL). L’auteur retrace plusieurs moments qui ont marqué la vie du personnel de soutien de l’Université Laval tout au long des années 1946 à 1996. Certains dossiers qui se sont réglés peu après 1996 ont vu leur prolongement au-delà de cette date.

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Ce livre est disponible à un prix populaire dans les bonnes librairies. Le secrétariat du SEUL dispose d’un certain nombre d’exemplaires à un prix de faveur. Vous pouvez vous en procurer également chez l’auteur en le contactant via Internet à  afl1662@yahoo.ca